Qui n’a pas vu STAR WARS 7?

On a tous entendu parler de Star Wars, une amie s’est fait la peine d’aller au cinéma, oui, ça se fait encore au Cameroun, des fois!

elle m’a fait un résumé que je partage avec vous ci-dessous:

Bon Star Wars 7 c’est l’histoire d’un enfant qu’on a envoyé à l’école des Jedi et qui a décidé de faire une très grosse crise d’adolescence parce qu’il voulait être plus puissant que son grand papa.

star war

 Une histoire de fugue.
Mais ses parent ne voulaient pas vu grand papa était un très-très méchant monsieur. Alors il a dit à ses parents « je vous déteste » et est parti avec un autre gros méchant pour que ce dernier lui apprenne à être méchant comme grand papa. Cette crise a bouleversé sa famille: ses parents ont divorcé, maman a rejoint le groupe luttant contre le gros méchant dans l’espoir de sauver son fils, Papa, découragé, a décidé de prendre un vaisseau et de faire le tour de l’espace.

Tonton Ronchon 

Quant à tonton qui était censé être son maître jedi le guidant vers la lumière, il a pris le large et a décidé d’aller bouder tout seul sur une île déserte au milieu d’une planète déserte. Bon plusieurs années plus tard le gros méchant est devenu encore plus méchant et veut contrôler entièrement l’univers et pour ça il a créé une arme qui détruit toutes les planètes (quoique on se demande bien, s’il détruit tout, de quel univers restera-t-il maître).

 Et donc tonton est un des hommes les plus puissants de l’univers seul capable de former les jedi (il n’y en a plus vu tonton était trop occupé à bouder tout seul sur son île déserte pour les repérer et former) et de lutter contre les gros méchants.

Mère Poule

Alors maman avec la résistance a vu qu’il était temps que tonton arrête de bouder tout seul et a lancé une opération « à la recherche de tonton ».

Le hic c’est que tonton ne voulait pas qu’on le retrouve mais il a quand même laissé une carte derrière lui (lol) dans un robot. Maintenant faut ramener le robot à la base de la résistance et empêcher que les méchants l’attrapent et trouvent tonton avant la résistance.

Pour vraiment adorer ce film il faut être fan de la saga. Les scènes comiques sont très drôles. Et il ya des scènes très « cheesy » qui sont drôles malgré elles. Les scènes de combat ne sont pas exceptionnelles.

Les jeunes acteurs se cherchent un nom, les anciens… du pognon.

Par contre les 2 jeunes acteurs sont vraiment bons. Les anciens le sont moins.On sent qu’Harrisson Ford a accepté le rôle pour les 35 millions qu’on lui a donné car presque tout le film j’ai eu l’impression qu’il pensait « qu’est-ce que je fous là  » lool L’acteur principal est adorable comme un gamin qu’on a envie de serrer très fort.

Il y a de l’émotion…

Et l’actrice principale sait très bien projeter ses émotions.

Le film est divertissant dans l’ensemble. C’est juste qu’il ne faut pas s’attendre à l’extraordinaire

Merci Claudia Moutet ! (ma cinéphile)

Un weekend comme je l’aime.

Descendu du train, j’ai aimé te voir stresser au boulot, et être fier de mon arrivée à l’IFC pour t’enfin sortir de l’ennui Florian Ngimbis.

Le weekend commençait alors sur des chapeaux de roues, avec le menu bizarre du « café de France Version Yaoundé, où sur la carte menu présentée, après avoir commandé 4 plats qui en fait n’existaient que sur le papier, on s’est résolu à prendre un « Emincé de bœuf jardinier aux frites de plantain »… 3500Francs le plat.
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En fait, nous avons reçu une sorte de soya mal découpé et cramé à la poêle, avec des résidus de tomate et oignon. C’était aussi cher que moche.

Et pour ne rien arranger, la petite « 33 » c’est 1000Frs là-bas, la grande est à 400Frs moins chers juste en face, à la Baleine.

Le café de l’IFC donne à mieux comprendre l’expression « Tu es en France ».

Merci Florian pour le new secteur à la brique qui, évidemment, rivalise bien avec le « Soya-marmite » de Rue de la joie Deido, et a su me consoler des machins du « café de France », « Soya-Bobolo », un vieux goût !
C’était un présage de ce que le weekend serait nyanga, malgré notre début de brustanisation après les premières guinness… glacées.

Est-ce que ça nous a empêché de remettre aux frangins leurs colis, et d’écouter religieusement l’expert Michel Emmanuel M nous expliquer comment reconnaître une bière qui gagne, comment éviter « les parapluies » quand on veut gagner, et quelle place la race Kwandjang a dans le monde canin?

Est-ce que ça nous a empêché d’aller à « Mvan Tradex », précisément « Pétrolex »?

Heureusement qu’après coups on a su arriver à bon port, goutter ce « Riz-sauce d’arachide-moukandjo » avant d’aller loin si loin!!!… avec Prudence.

Après Borne 10, ce village dont tu me rappelleras le nom, ce cabaret transporté sur la place poussiéreuse du village, face à l’église, le public hétéroclite de villageois, noceurs et aventuriers, venu des quatre coins du … triangle national célébrer le 1er anniversaire du cabaret de Richard Amougou!!!

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Finalement la vraie star c’était Lady Ponce qui a su, comme elle seule sait le faire, électriser de ses reins la foule, faire supporter les coups de ceinturons de militaires au public, inhaler la poussière aux mélodies entraîneuses qui déhanchaient les jeunes villageoises dont je feignais ne retenir que la courte taille!

le retour,  le réveil, le blabla du dimanche… et le boulot.

Je devais préparer les équipes pour Tamtam Weekend, j’ai fait de mon mieux pour être à Mballa 2 à temps, heureusement c’est pas moi qui passais à l’antenne !

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Christelle était là charmante comme depuis tant de temps, Eric Nya enthousiaste et sympathique dans son work, et enfin, le dernier repas !

Manger pour 3 est plus difficile que boire pour 10, je peux vous l’avouer enfin.

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Mais c’était bon, bien que, conseil de mangeur devant Dieu et les homme, je vous recommande de n’avoir pas honte de souvent demander aux serveurs des grands restos ce que signifie le nom sur la carte menu.

Florian pourquoi ton téléphone sonnait dans le vide ? c’est gentil de me laisser manger tant sans toi ? est-ce que je te laisse souvent boire seul ?

Heureusement j’ai tenu,  puis le  Smile est venu, puis la marche digestive, les pensées nostalgiques à l’endroit de la famille, enfin le turn back to Douala.IMG_20151206_182808.jpg

ces weekends nous manquaient, A ton tour de revenir!
Douala te manque.

 

#Aylan, le Moïse des migrants Syriens…

Il y a quelques heures de celà, fort de l’émotion (pourtant « nègre ») que le cadavre du petit garçon syrien échoué a provoqué au sein des médias et de l’opinion européens, je demandais pourquoi ces syriens et autres ressortissants de pays arabes dits en crise allaient remplir l’Europe d’où les habitants et ressortissants même s’en vont pour chercher mieux être ailleurs, viennent en Afrique, visent l’Amérique et négocient la Chine.

aylanOui, je demandais pourquoi ces nouveaux migrants, bien que victimes de leurs turpitudes qu’ont été les printemps arabes et autres  « mieux-êtres » préfabriqués en occident pour eux, et qu’ils ont embrassé mieux qu’une religion dont les mal pratiquants sont aujourd’hui accusé d’être leurs bourreaux, se risquent à parcourir des milliers de km avec des bébés et même femmes enceintes…

Evidement je cherchais et essaye toujours de comprendre où (ils vivent en plein air dit-on) et comment ils réussissent à tomber enceinte le long du trajet de l’exil… Où ils trouvent l’énergie et l’idée de multiplier l’espèce; peut-être dans l’optique de s’assurer qu’aussi long que serait le voyage vers l’inconnu nirvana, il y aura pérennisation du clan, de l’espèce.

Encore que, les médias nous le font savoir, la terre d’accueil espérée a déjà maille à partir avec « les gens du voyage, ces autres réfugiés de l’intérieur, les « mbororo (sans péjoration pour les nôtres) de l’Europe.

Dans mes lectures ce soir, j’en sais un peu plus:

Les pays arabes voisins de ceux en crise ne sont pas signataires des accords imposant assistance aux réfugiés…carte

Les pays arabes voisins accueillent déjà plus de 3 millions de ces réfugiés, à qui au meilleur des cas ils ne peuvent accorder qu’un visa temporaire.

C’est celui qui casse la.vaisselle qui paie la note… normalement…

Il est de bonne guerre, pour tout être humain, d’aspirer rêve qui lui a été vendu, la terre des libertés, le berceau de la démocratie, le paradis véhiculé dans les publicités et l’arrogance des touristes contribuent à convaincre toute personne en quête de mieux être, de ce que l’Europe c’est le paradis.

L’autre vérité est que le nombre de réfugiés syriens en direction de l’Europe est faible et négligeable par rapport à ceux qui ont trouvé « stabilité et paix » dans les pays arabes voisins de la Syrie; En août, L’ Onu estime à 6.5 millions de personnes directement impactées et déplacées par les guerres « Printanière » et « Etat-Islamiste » de la Syrie, et à plus de 3 millions de réfugiés ceux qui ont fui vers les pays arabes voisins-Liban (1.14 millions), Jordan (608,000) et Turquie (815,000).

Ces réfugiés représentent dans leurs pays voisins dejà  25 % et 10 % des populations originaires du Liban et en Jordanie.

Franchement, qui serait prêt à accepter augmenter du jour au lendemain sa population ? sa famille? ses bouches à nourrir?hcr

Puis nous avons les Super-riches pays arabes, les nouveaux paradis, Dubaï et Koweit…

Les réfugiés syriens ne vont pas jusqu’à ces riches sultanats tels que l’Arabie Saoudite, Dubaï, Koweit, etc, parce que ces pays ont eu l’intelligence de ne pas être signataires de la convention de Genève sur les réfugiés. Eh oui! quand on est riche, quand on a le réservoir pétrolifère du monde, on n’a aucune obligation de parapher toutes les conventions contraignantes qui nous sont proposées (Court Pénale, Génève, FMI etc)

Si les syriens, somaliens et autres neo-migrants s’y pointent, ils seront certes acceptés mais comme touristes et à court terme, seront traités comme tout visiteur dont on se lasse de ce qu’il ne puisse plus subvenir à ses propres besoins.

Il n’y a pas de camps de  réfugiés, donc pas d’aide de l’Unicef et autres Plan International. Étant donné le coût élevé de la vie dans ces pays, seuls les syriens super-riches pourront y rester.

Il ne restait alors que l’Europe, elle leur a promis un printemps  qui tarde à arriver, ils vont le chercher avant que n’arrive l’hiver.

Merci Aylan, cousin de Moïse qui par les eaux sauva les siens, peut-être feras-tu pareil! ta mort en bonus.

Mais il n’y a pas que des syriens, les érythréens aussi demandent à aller vers un pays qui leur assure les rêves que les médias leur ont vendu, à vivre la civilisation prétendument meilleure que celle qu’ils vivaient dans les terres où ils ont leurs racines.
mais eux comme d’autres personnes mélaninées, c’est une autre histoire!

Miroir, beau miroir…



Nombre d’entre nous, moi parmi, jetent un regard au miroir au sortir de la salle de bain, de la chambre, du vehicule ou de l’ascesseur.

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Nous tous un intérêt plus ou moins assumé au paraitre. Il peut s’agir de notre vestimentaire, notre coiffure, ou meme de quelque disgrâce que nous souhaitons dissimuler à l’approche d’autrui.

Qu’est ce que c’est moche et disgracieux d’entendre dire « nettoie l ‘abord de ton oeil  » ou « tu as un bout de ndolè sur le menton »; je n’ose évoquer le sujet des narines.

Faisons parei, consultons le miroir temoin de nos actions, à l’endroit d’autrui, de nos taches professionnelles respectives…

Sinon, alors, nous serons comme lui qui « s’en va et oublie aussitôt quel genre d’ homme il est » Jacques 1:24.

Nous pourrions alors traverser la ville comme un paon, donnant à  autrui mille plaisirs de rire des disgraces que nous portons au beau milieu du visage, sans nous en être rendu compte.

Cette reflexion m’est  inspirée de « Examinons les ecritures chaque jour ».

Merci Dani de partager avec mo, nous, ton appropriation du texte.

Le désespoir d’un enfant trouvé.

N’Goye, un enfant trouvé, n’a pas été inscrit à l’ école par son père adoptif.
Non, ce n’est pas vrai ! je n’en crois pas mes oreilles, je n’ irai pas à l’ école!!!

Passer toutes les journées au village ou je ferai désormais tous les petits travaux! Les autres auront donc des crayons que j’ ai vu dans la poche du maître. Ils sauront lire et écrire comme les Blancs, avant moi ?…..

Ngoye
Je sortis comme un éclair et j’ allai me cacher derrière la maison. Je pleurai, je pleurai. Que pouvais-je dire à mon père pour le convaincre de m’ envoyer à l’ école, sans pour autant le décevoir ?. Ce fut en vain, que j’ allais au lit cette nuit-là, le sommeil refusa de me prendre et je restais là des heures et des heures, assis sur mon lit à me gratter.  COMME  DANS  UN  REVE  !!!!!!
Le jour de la rentrée arriva. Je vis le petit groupe se préparer activement. Les élèves vinrent chez nous, pour y chercher Issouba, comme conclu entre eux, la veille, peut-être, me dirent au revoir et partirent. Leurs parents, les avaient vêtu de leurs plus beaux complets: une culotte kaki et un sous vêtement bleu blanc, jaune ou rouge, de laine ou de pagnes multicolores. Ils formaient une nouvelle classe sociale dont je ne faisais pas partie. Je me tins debout sur la route ou je les suivis des yeux pour les voir disparaître à un tournant. Je devins tout gris de rage. Je pensai à les suivre, mais je me retins, car je savais qu’ aucun ne pouvait m’ accepter dans cette nouvelle caste. Je m’ assis en pleurant, sanglotant, jusqu’ au moment où une voix m’ appela à la cuisine pour commencer les corvées.

Vers 17 heures, je me plaçai au même endroit pour les voir rentrer. Beaucoup d’ enfants se joignirent à moi et nous restâmes là , muets, attendant le retour triomphant des écoliers.
Ceux ci ne tardèrent pas.Nous les aperçûmes, gais, hochant la tête, à l’ horizon. Un instant, nous crûmes entendre des cris ou des pleurs.

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Non, ce n’ était pas cela, c’ était  une chanson d’ école. Je sentis mon cœur se serrer. Je voulais fuir de honte. Je refusai de manger ce jour-là. J’ allai dormir très tôt feignant de me sentir malade !!!!!

PS: ce texte n’est pas de moi, mais une photo, la première illustrant ma publication, a été postée par un ami sur Facebook, et le texte, lu dans un de mes livres de l’école primaire, m’est revenu en tête et j’ai voulu le partager avec vous.
Dédicace à tous ceux qui ont savouré ces lectures, et se sont sentis interpellés par la profondeur des textes.

Après CHARLIE, JE SUIS LA CAN.

Non, je ne me prends pas la tête, je ne veux même pas faire mon « intelligent », je suis seulement une girouette constante dans ses émotions.

Désormais donc, JE SUIS LA CAN, mais je ne FUIS pas CHARLIE !

Pour preuve, je suis la CAN via Charlie TV, parce que les chaines Tv de chez moi hein,… hum !

Bref parce que avec les tv de chez nous, le plateau est tellement moche et nul, qu’il m’arrive de me demander si on ne gagnerait pas au change, en ayant notre Kouachi local, un gars qui va vex et aller déposer une bombe là-bas, faire tout sauter, ou un Bandjounais qui, comme pour leur Chefferie chaque janvier et depuis quelques années déjà, s’arrange à y faire un incendie… question de tout balayer, mettre le feu à tout, pour qu’on n’ait plus à subir  des images aussi moches.

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Je ne te parle pas des reporters et autres consultants ! n’est-ce pas ça commence bientôt, n’est-ce pas tu vas suivre la CAN ?  tu vas voir de tes yeux, et souffrir de tes oreilles.

En tout cas une chose est sûre: nos reporters auraient en exclusivité mondiale la copine de Coulibaly, l’autre « ami » de Charlie, en interview, que tu n’aurais même pas envie d’écouter ou regarder le scoop.

En tout cas Je suis la CAN, depuis Charlie-TV, parce qu’ils vont me dire et surtout donner envie de la suivre… chez eux.

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Pour cette raison, mais aussi parce que chez nous, ici,  dans notre quotidien, je ne trouve rien d’intéressant tant que ça n’aura pas été relayé par Charlie-TV.

Tiens, à titre d’exemple, ici quand on me parle du Grand Nord, ce qui m’intéresse c’est de savoir si on m’a rapporté du Kilishi ou du beurre de karité.

Quand on évoque l’Est, j’aimerais savoir s’il y a du gibier boucané au menu, ou si nos Lions y sont allés chercher quelques gris-gris pour être sûrs de remporter la CAN… sauf si c’est Charlie TV qui me raconte la beauté de la région, ou les parties de cache-cache de Seleka et anti Balaka dans les camps de réfugiés qu’on y a ouvert.

Mais promis, je regarde souvent nos tv locales, j’aime nos débats du dimanche et  les gourous de la meilleure de nos TV, Afrique Média.

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J’aime ainsi quand on évoque la hausse du prix de la bière, ou la sortie d’un nouveau goût de bière. Nous avons des experts sociologues, politologues, économistes, analystes, et autres consultants du dimanche qui envahissent nos Tv pour m’expliquer le comment du pourquoi de quelle formule chimio-politique a suggéré cette hausse au Nnom Ngui pour que Boko Haram en profite pour nous faire « perdre le Nord ».

Quand il s’agit de ces sujets-là, JE FUIS CHARLIE, et je suis nos médias locaux.

Nos journalistes et moi, toi probablement aussi, partageons cet amour fou pour l’alcool, la joie de vivre du Cameroun. Pour preuve, nos chers journaleux courent et couvrent les événements qui leur donnent les per diem … pour boire.

C’est probablement après quelques verres qu’ils font leurs reportages de matchs, sinon je ne comprends  pas la cause  de cette qualité d’ analyses, si tant est-il que les bouffonneries qu’ils déversent peuvent être appelées analyses.

La gérontocratie croulante devant les caméras quand elle veut nous forcer à comprendre qu’elle « Vœux » toujours servir l’HOMME, ou la jeunesse jetée en pâture au macadam sous la bienveillance des benskins, les familles de soldats envoyés au Nord et les veuves de ceux-ci, les orphelins de la république, la collecte de fonds pour ceux au front ou la sensibilisation sur le devoir de solidarité, on s’en fou ! ça passe dans le câble ?

En tout cas je suis (d’abord) la Can, grâce à Charlie TV, jusqu’à ce qu’un breacking news de chez moi vienne à me proposer un nouveau feuilleton « Real life », made in chez lui.

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Quoi qu’on dise et qu’importe qu’on m’en veuille, Je suis Charlie Tv pour ma CAN, Quitte à ce qu’on vienne dire que JE SUIS TCHIROMA.

« il faut à mon avis écrire pour plaire à un seul lecteur: soi-même »

Cette citation est de Vladimir Nabokov, j’adhère!

Parce que je trouve usant et dénaturant, le fait d’écrire sur commande, qui plus est, bloguer sur des sujets avec lesquels on n’a pas de feeling particulier.

Ecrire pour un blog, son blog, c’est se faire plaisir et partager cet épanouissement avec ses followers, comme faire un post ou un tweet dans son compte perso !

Je fais désormais le choix d’un blog personnel, qui peut traiter tant de sujets d’actualité que de projections ou souvenirs.

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 Embarquer dans une aventure, avec un équipage, nous oblige à convenir qu’on  adhère aux règles  arrêtées de commun accord. Du moins, c’est mon avis ! parce que comme le savent ceux qui me connaissent, je m’accommode quasiment pas de quelque dictature.

Tout ce qui sera arrêté avec le minimum de consensus rencontre mon adhésion, mais ce qui frise la dictature d’un tiers éveille ma révolte.

Elle peut être muette ou assourdissante, qu’importe ! l’acceptation ou aliénation par quelque compromis dans l’optique de contingences sociales, ça ne fait pas partie de mes plans.

Tout ceci et autres non-dits, pour me conforter dans mon choix, celui de ne pas écrire, dans mon blog,  sur des sujets en lesquels je ne suis soit pas inspiré, soit pas à l’aise.

Il en va ainsi du sujet portant sur « les héros africains oubliés »… quel titre ! quelle poésie ! non, je trouve rébarbatif et dans la lancée des pseudo africanismes qui essayent d’exister dans des débats formels ou informel de mon environnement.

Je serais aussi mal à l’aise s’il m’est demandé d’écrire sur la religion.

J’ai des convictions, tant religieuses qu’intellectuelles. Autant que faire se pourra, j’écrirais sur des sujets qui me seront proposés et dont  je me serais fait le plaisir d’apprécier la pertinence pour mon émulation scripturale personnelle.

J’écris pour partager un point de vue, pour mon plaisir !

Il se voit encore plus grand si en me lisant vous y trouvez le vôtre.

Pour le reste, il y a ceux qui ont une autre perception du choix d’écrire, ils sont parfois bien plus lyriques que moi, mes compagnons d’hier du Blog-Contest, continuez de les suivre !

Je relayerais parfois ici, ceux de leurs billets qui me plairont, j’en ferais une note de lecture que   je partagerais ici avec vous, au gré de mes feelings.

Enfin je l’avoue, je prends du plaisir à partager ce que J’AIME et pas que des phrases sans aucune âme juste pour le buzz…

J’ai une confession à vous faire: Je vous parlerais des amants, parce que intimement liés au mot ADULTERE.

Quand un loisir devient un devoir, quand écrire ludique pour un blog devient un impératif,  quand le mariage devient une entrave à l’épanouissement !

Il ya tellement de « Quand » que j’énumérerais pour parler de cet énième exercice de notre blog, qui cette fois parle d’Adultère, donc de mariage…

Personnellement (conviction religieuse mise de côté), j’avoue tout de go, je ne suis pas contre l’Adultère.

Je commencerais par cette confession qui n’en est plus une depuis que j’ai su l’assumer : Je suis né d’une relation adultérine, et je crois être le plus beau des cadeaux que mes parents aient pu avoir, mes frères consanguins aussi.

J’assume cette virile origine, et comme le cours d’eau qui suit son lit, j’ai construit depuis tout petit, un rêve :

  • Faire dans les métiers de la communication comme mon géniteur,
  • Avoir de l’empathie pour les plus démunis et les nécessiteux comme ma génitrice (Assistante sociale)
  • Avoir un garçon hors mariage, lui donner le nom de mon vieux, question de faire en mieux tout ce que mes parents feraient

Nyanga programme nor ?

J’ai une autre confession à vous faire :

Je parlerais des amants, parce que intimement liés au mot ADULTERE.

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Je suis amoureux, celle dont je le suis le sais, et j’ai une amante (ça par contre, ne le-lui dites pas !)

Oui, j’ai une amante. C’est une fille vraiment incroyable. Elle est belle, intelligente, espiègle, elle est forte… J’aime sortir avec elle les soirs, l’inviter au restaurant, au cinéma, et quand je la vois, je lui dis à quel point elle est magnifique. Je n’arrive pas à rester énervé après elle plus de cinq minutes, et son sourire a le pouvoir d’illuminer ma journée quand je la retrouve.

Parfois, puisque son boulot n’est pas loin du mien, vous ne pouvez imaginer combien il est plaisant de retarder mes fins de journée, le temps qu’elle en finisse avec sa lourde tâche… et daigne partager un verre avec moi, avant de rentrer… chacun chez soi.

Je sais aller lui rendre visite à son lieu de boulot sans prévenir. Son Boss me connait, pour autant c’est pas gagné d’avance hein !

Vous êtes loin d’imaginer combien j’aime à l’avoir connue, tellement je l’aime que ma dernière séparation, et Dieu seul sait combien j’en ai eu déjà, n’est plus qu’un souvenir que je raconterais à mes petits-enfants, question de vanter leur papy.

 Je n’arrive pas à croire à quel point j’ai de la chance d’être son amant, et je vous encourage à essayer d’en avoir une, pas la mienne hein ! et vous verrez combien il est doux et beau, l’amour quand on est amants !

Son nom ? où on en est côté confidences, n’est-il pas temps de tout dévoiler ?

Il m’est arrivé de lui glisser entre deux conversations le p’tit nom qu’il me plairait de l’entendre m’appeler : Massah ! oui, qu’elle m’appelle Massah, et moi je l’appellerais Nyango.

J’aimerais l’appeler ainsi du plus tôt moment jusqu’au jour où je me mettrais officiellement avec elle, parce que autre chose qu’elle ignore, et que vous aussi ignorez certainement,  celle dont je suis amoureux et mon amante, c’est la même personne.

Oui, je l’aime à vouloir lui être époux et amant, l’aimer tjrs, autant quand on se marierait, que si on reste tous deux toujours ainsi.

C’est pas parce que je lui aurais mis la bague au doigt que je devrais considérer qu’elle a la corde au cou.

C’est pas parce qu’elle aura pris mon vilain nom qu’elle cessera d’être ravissante pour moi, elle ne devrait pas, je l’en conjure ma Nyango.

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Non, je ne veux pas qu’une fois ensemble, je me donne le plaisir de rentrer tout saoul, de laisser mes affaires sens dessus dessous à la maison, me laver quand ça me tente, lui faire un cadeau quand je veux me faire pardonner, ne sortir avec elle que quand nous allons à une fête familiale.

Je veux continuer d’aller souvent en Night club avec elle, au restaurant, aller à Limbé en weekend, partager mon midi avec elle des fois, aller à mes remises de don et assister à certaines de ses activités.

Je souhaite qu’elle sa fasse toujours aussi belle quand on sera ensemble, qu’elle innove dans sa lingerie fine, qu’elle se maquille et se coiffe nyangalement quand elle vient me voir ou quand elle reste à la maison, qu’elle prenne soin pour moi, de son domicile, d’elle-même, comme si elle attendait la visite d’un courtisant.

 Ce que je veux dire par là, c’est que ce n’est pas parce qu’on serait mariés que je devrais cesser de l’aimer et la courtiser comme si j’étais son amant.

Je veux continuer à être l’amant de ma femme, et à sortir avec elle comme au premier jour même après m’être marié avec elle. Je ne veux pas arrêter de lui faire la cour, je ne veux pas arrêter de la charmer juste parce que nous nous sommes tous les deux dit « oui ».

Cessez de condamner!

Très souvent, je vois des relations qui sombrent dans la routine parce que les gens ont arrêté de se considérer comme des amants

Parce qu’alors si je me contente du peu, il est probable qu’elle se satisfasse du semblant à mon endroit.

Elle irait voir ailleurs, si je ne la devance pas !

Je ferais l’adultère, je la tromperai mais surtout me tromperai moi-même, et je serais pointé du doigt par la société.

Oui, dans une histoire d’adultère, très souvent c’est la société qui juge, qui condamne sans chercher à savoir ce qui en est la cause.

Pourquoi accuser quelqu’un d’adultère quand il vit un mariage d façade,

Pourquoi condamner ququelqu’un qui aspire au bonheur auquel on a tous droit, parce que son statut sociale lui proscrit le divorce ?

Pourquoi accuser quelqu’un d’adultère quand il retrouve la personne avec qui il est en harmonie et symbiose, une fois le conjoint  officiel et de façade parti ?

Pourquoi accuser d’adultère quelqu’un qui vit un mariage arrangé / forcé ?

 Très souvent, c’est des bon penseurs illégitimes qui se croient Juges et estiment être les mieux placer pour accuser leurs semblables d’adultère… tant qu’ils ne sont pas pris dans les draps.

L’adultère et moi, c’est une histoire d’amour.

Voilà, c’est dit! et comme à l’accoutumée, ce thème nous a été imposé dans le cadre de #TheBlogContest. Je vous invite à parcourir les pages de mes compagnons de fortune pour découvrir leurs plumes sur la question. Faites un tour sur leurs blogs: ArmelleElieTchoupiTeclaire

Partir pour exister…

Ou la quête d’une reconnaissance sociale par la fuite.
Evidemment, certains de vous par le titre, ont reconnu un célèbre titre « écrire pour exister », qui hélas n’est pas de moi. Pourtant j’aime bien, et il sied bien au prétexte de ce nouvel épisode de notre #TheBlogContest, « l’immigration clandestine (…) »
J’avoue ne pas être à l’aise dans le sujet, je ne me crois pas armé d’assez d’arguments pour apprécier (pas juger), ceux qui rêvent d’un lendemain meilleur ailleurs.
Ceux qui deviennent citoyens du monde par les moyens qu’ils ont sous la main, et qui ne demandent pas d’être compris ni condamnés à propos de leurs choix … leurs envies de partir chercher mieux ailleurs.

Partir pour ne plus s’entendre dire :
– Tes égaux sont à Mbeng
– Tes égaux envoient les Euros à leur familles ici
– Ndèmmeur, un mbenguiste a put le bèlèh à ta nga et tu fais la layette ?
– Chaque jour tu vas au stade, tes égaux sont des Pro
– Etc…
Las de s’entendre dire tout ça et pire encore, l’envie d’ailleurs s’installe…

Il s’appelle Mpondo
Il vivait à Douala en plein centre d’Akwa, gagnait son pain à décharger des containers de brocante dans le quartier commercial. Il vivait alors de toute sorte de broutilles ramassées ou achetées en occident, des matelas tâchés de liquides suspects, meubles, ustensiles de cuisine, vêtements et lingeries intimes, meubles et électro-ménagers, toutes ces « poubelles du blanc » vendues à prix d’or dans des magasins de brocantes qui font une concurrence ouverte aux supermarchés important de chine et autres Turquie…
Les magasins de brocante auxquels il prêtait ses services étaient tenus par certaines voisines qui, après un tour plus ou moins fructueux dans le commerce du plaisir charnel, ont dû démissionner du fait de la concurrence à chair fraiche, ou de la détérioration très visible de leur « matériel » de travail (le client aime le neuf et beau, qu’importe la somme qu’il paie).
La paie que récoltait Mpondo de ses prestations comme déchargeur suffisait à peine pour acheter ses cigarettes, et satisfaire aux menus besoins de son quotidien. Il passait la majorité de ses après midi à jouer au foot au stade Mbappe leppé, ses rêves de footballeur professionnel étaient plus grand depuis qu’il avait réussi à se faire offrir une paire de godasses et tout l’équipement du footballeur, sortis droit d’un déchargement de brocante.

son seul gagne pain, la brocante

son seul gagne pain, la brocante

Au quartier, on l’appelait bien « Le Pro ! »
Dans son équipe, quelques coéquipiers qui rêvaient aussi d’une carrière professionnelle, d’être des pro pour enfin jouer chez les Lions. N’est-ce pas certains moins brillants qu’eux, parce qu’ils avaient des parents qui ont su « tchoko » les coaches, ont été retenus lors du passage d’un recruteur de club pro ? pourquoi pas lui ?

c'est ici qu'il nourrit son rêve de professionnalisme.

c’est ici qu’il nourrit son rêve de professionnalisme.

Un ami à Mpondo, footballeur à deux pieds gauches mais plein d’idées, se souvient qu’un cousin, qui aujourd’hui est propriétaire de 03 grandes brocantes, était parti en Europe par un moyen ingénieux et plus sûr que les pirogues qu’empruntent nos frères de l’Afrique de l’Ouest.
Certains navires au port de Douala embarquent des marchandises à destination de ports européens, si on réussissait à se faire embaucher comme docker en soudoyant le contremaître, on pourrait se glisser dans les soutes de navires, tenir pendant 10 à 15 jours, et se retrouver dans un port européen où même à la nage ou par quelque astuce dans le quai, on se retrouverait en terre promise.

c'est bien plus rassurant que les pirogues...

c’est bien plus rassurant que les pirogues…

Le plan est bon, il faut faire ses bagages !
Les bagages, c’est d’abord et surtout les provisions pour tenir en route, et quelques Euros pour les premiers jours à Mbeng.
D’abord les euros ! on réussit à dérober quelques marchandises pendant le déchargement des centenaires de brocante, qu’on ira vendre au « marché noir ». on vend quelques biens de la maison, on s’essaye même à la vente de parcelles de terrain familial, de pièces détachées du vieux véhicule garé dans le garage de l’oncle, on emprunte des sous chez des amis et cousins pour une prétendue layette à constituer etc.
Puis, à manger.
A Ndokoti on achète quelques Mintimba, A Bali on commande des mets de pistache, on achète du pain, du lait, quelques palettes d’eau et des vêtements contre le froid au marché Nkoulouloun. Tout est fit dans le plus grand secret, seuls quelques intimes sont mis au parfum d’un imminent voyage vers Mbeng, sans qu’il ne leur soit dit ni quand, ni comment.

L’embarquement 
Ça fait une semaine qu’on travaille comme Docker au port, on y est assidu, serviable, on fait gracieusement des heures supplémentaires, c’est le contremaître que est content, c’est sa confiance qu’on gagne.
Par un tour de passe-passe on réussi à ranger dans une cave de navire les provisions, chaque jour un des membres de l’aventure répond aux abonnés absents, les présents disent qu’il est malade et alité, il a dejà pris place dans le ventre du navire, l’équipe se constitue.
Toute l’équipe est réunie la veille de la levée d’encre, bien cachée dans le navire, bien équipée en vivres, en vêtements et argent changé devant l’hôtel Akwa palace.

Levée d’encre 
Un klaxon fort retentit, les machines sont mises en marche, la marée est haute, le navire tangue.
On sort de sa cachète, on se félicite, mais dans le plus grand silence.
Je ne sais pas pourquoi, évidement je ne faisais pas partie de l’aventure, après quelques jours, un autre klaxon très fort, le navire heurte quelque chose, dans la cave c’est la nuit noire…
Eh A Loba ééh mba nu nan O Mbengue eehhhh !!!! *
S’écrit Mpondo.

Ils applaudissaient… quelqu’un passait par là, il a suivi le bruit suspect, a alerté la brigade du port, la cave a été ouverte, ils ont tous été saisis, le sol était plein de restes de repas, ils étaient surpris que les gendarmes par leur tenue, leur couleur et leur brutalité ressemblent tant à ceux qu’ils ont laissé au port de Douala…
Ils étaient toujours au port de Douala, le navire avait juste changé de quai, à cause d’une panne ou d’un problème administratif, le navire avait été bloqué .
Le dernier klaxon suivi était enfin celui qui annonçait le départ, après plusieurs jours d’attente.
Le navire qui tanguait et les bruits des chambres réfrigérantes faisaient croire à un voyage sur une mer calme.
Mpondo et ses comparses ont été dépouillés de leur argent, ont été gardés dans les cellules de la brigade du port…
Les familles ont dû faire des pieds et des mains, surtout des poches, pour les libérer. Ils sont rentrés au quartier Akwa, étaient la risée des uns, devaient de l’argent aux autres, bien que plus pauvres qu’à l’entame de l’aventure.

Au moins ils étaient vivants, tant qu’on l’est, il y a de l’espoir…
Sûrement de nouveaux plans d’immigration clandestine à la quête d’un meilleur devenir étaient en marche…
Il fallait, il faut absolument partir pour exister aux yeux de ceux qui nous regardent, le regard d’autrui le chasse vers le mirage.

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– Tchoupi

– Elie

– Dani

– Leyo

– Téclaire

Allez les découvrir, donnez vos avis!

*He Dieu! nous voici enfin en Europe héé!